Ce n’est plus une science fiction, il est aujourd’hui possible de stocker des informations dans l’ADN humain. Fini le temps des disques dur externe et des CD, des scientifiques Américains ont enfin annoncé la fiabilité et l’efficacité à 100% des stockages biologiques qui peuvent conserver des informations jusqu’à des milliers d’années. Cette technique de support a déjà été envisagée par les analystes depuis 1994 pour éviter les pertes des données importantes.
Un support biologique très puissant
Contrairement au système de stockage électronique, la capacité de stockage biologique s’élève jusqu’à des 215 000 000 gigaoctets par gramme d’ADN. C’est un record jamais atteint par le monde virtuel. A part son immense densité s’ajoute son aspect durable. À l’encontre des cartes mémoire, des disques dur et des CD qui peuvent facilement devenir obsolètes, l’ADN peut durer jusqu’à des dizaines des milliers d’années. De plus, il peut être déposé dans n’importe quel endroit même dans le désert. Le procédé est assez complexe, l’ADN est décodé en 4 lettres dont le A, T, C et G et chaque lettre de l’alphabet est codée par 8 bits ou un octet. Par exemple la lettre A est traduite par 01000001 ou AGCCACAT.
Une technique encore troublante
Cette opération rencontre encore de nombreuses difficultés et elle n’est pas à la portée de tous. Le stockage et le décodage de l’information prend beaucoup trop de temps allant jusqu’à 24 heures pour un simple fichier de 2 mégaoctets. Mais, en plus elle coûte très cher, le prix de stockage ADN est de 14000 dollars pour 4 MGO. Ce nouveau système a beau montré sa performance et sa puissance, son utilisation reste pour le moment inaccessible pour les usagers, voire même inutile. La situation ne risque pas de changer d’ici 2020.